Football – La maladie de Sever

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Football – La maladie de Sever

Le football, comme tous les sports impliquant la course et le saut, est propice au développement d’une forme de l’ostéochondrite (anomalie de la croissance de l’os et du cartilage) dénommée maladie de Sever ou syndrome de Sever. Cette affection talonnière (du talon ou calcanéum) touche principalement les enfants en pleine croissance, plus généralement de sexe masculin et âgés de sept à treize ans.

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Les causes de la maladie de Sever

La croissance des os, est naturellement plus lente que celle des ligaments et des tendons.Ce phénomène est parfois accentué chez certains enfants. Par conséquent, le talon, encore fragile à la période de la puberté, reçoit directement une partie des chocs que ces derniers sont censés amortir. Les microtraumatismes que le talon subi alors de manière répétée, notamment lors d’activités sportives particulièrement intenses et « violentes » comme le football, finissent fatalement par le traumatiser.
Il est aussi parfois évoquée la possibilité d’une prédisposition héréditaire au syndrome de Sever, mais la communauté médicale s’accorde presque unanimement à affirmer que l’origine de cette maladie est fondamentalement mécanique et au fait que les chaussures de nos jours amortisses bien trop les choc lors de leur croissance et donc laisse le talon fragilisé. En outre à éviter les chaussure tu type Nike Air lors de leurs enfance.

Attention parfois le problème est dus à un décalage du bassin donc n’hésitez pas à consulter plusieurs ostéopathe pour avoir un bon diagnostic.

Les symptômes de la maladie de Sever

L’enfant atteint de la maladie de Sever se plaint d’abord d’une douleur au talon qui se manifeste, au début, uniquement pendant la pratique sportive effective du football. Progressivement cette douleur va s’intensifier jusqu’à ce qu’elle se fasse finalement sentir même au repos, après le sport ou au cours de la marche normale. Dans tous les cas la douleur sera de plus en plus intense au fur et à mesure des efforts sportifs consentis.
Dans les cas les plus graves, l’enfant ne parvient même plus à poser le talon au sol sans témoigner du mal qui l’affecte. La maladie de Sever ne provoque aucune inflammation de type enflure ou rougeur est reste donc totalement invisible sur le plan extérieur. Seul un diagnostic médical peut confirmer cette forme de l’ostéochondrite.

Le diagnostic médical pour SeverMaladie de sever football

Après avoir constater une anomalie du mouvement du pied, caractérisée par une boiterie d’évitement de la douleur, le médecin va généralement pratiquer une radiographie ; non pas pour révéler la maladie, indétectable à travers ce moyen, mais pour écarter l’éventualité d’une pathologie plus sévère et ne laisser aucun doute quand au diagnostic établi lors de l’examen clinique initial. La maladie de Sever est une pathologie tellement fréquente chez les jeunes sportifs que les médecins expérimentés la reconnaissent aisément. La danse et le tennis sont, plus encore que le football, susceptibles de favoriser le développement du syndrome de Sever.

Le traitement de SEVER

Le repos est le meilleur remède contre la maladie de Sever. Selon l’intensité de l’affection, il peut s’agir d’une simple suspension des activités sportives ou d’un arrêt complet des mouvements du pied concerné, par immobilisation à l’aide d’un plâtre.
Dans tous les cas, a fortiori si la douleur est présente même sans que le talon ne pose au sol, il sera prescrit des anti-inflammatoires et des antalgiques.
Le port de talonnettes ou de semelles amortissant les chocs peut être utile dans le cas d’une affection primaire autorisant la continuité d’activités sportives minimales ou pour permettre la rééducation plus rapide des sportifs de haut niveau.
La maladie peut avoir pour origine une mauvaise dynamique mécanique du pied devant alors être rectifiée par des exercices dirigés ou conseillés par un kinésithérapeute et/ou ostéopathe.

La récidive

Il est rare qu’un enfant souffre une nouvelle fois du syndrome de Sever après avoir été traité de l’ostéochondrite ; d’autant plus que les risques sont quasiment nuls dès que l’adolescent atteint l’âge de 15 ou 16 ans. Dans presque tous les cas, il pourra reprendre normalement sa pratique du football.
Il arrive toutefois que le traitement de cette maladie, pourtant bénigne et courante, soit complètement négligé par les parents et qu’elle dégénère plus tard à l’âge adulte en une pathologie chronique du tendon d’Achille.

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