Fin de la double peine ?

Moins de carton rouge mais plus de jaune

La situation est fréquente, l’attaquant se fait accrocher dans la surface de réparation de l’équipe de football adverse, celui qui a commis une faute écope d’un carton rouge en plus d’un penalty, c’est la double peine. La FIFA a décidé de mettre fin à cette double peine, le but c’est de distribuer moins de carton rouge et de dépénaliser systématiquement une équipe. Terminée donc la sanction des légères fautes des joueurs qui peuvent se retrouver en un instant à 10 sur le terrain.
En revanche, le joueur sera sanctionné en cas de faute grave, s’il a fait exprès de faucher un joueur pour l’empêcher de marquer un but ou s’il provoque un penalty.

Les arbitres de la FIFA ont déjà appliqué la fin de cette double sentence qui a évité l’expulsion du gardien du PSG Kevin Trapp lors du match de PSG face à Manchester City et le joueur de Barcelone Andres Iniesta contre l’Athletico Madrid. Juste un carton jaune donc pour les fautifs de la surface de réparation de l’équipe de football adverse.

Une sanction souvent mal perçue

Quand la double peine s’applique, elle est fréquemment mal vécue par le joueur et l »équipe concernée. Elle est vue comme une sanction pas toujours méritée. C’est surtout l’exclusion qui donne de l’amertume à toute l’équipe car elle pénalise trop lourdement. Jouer à 10 pour une faute parfois bénigne, c’est frustrant. Pourtant, l’arbitre ne faisait qu’appliquer le règlement qui était en vigueur.

Des changements qui risquent d’être difficiles

Comme tout changement, la fin de la double peine pourrait déstabiliser le monde du football. Les arbitres risquent d’être très critiqués en ne pénalisant les fautifs que d’un carton jaune et plus de penalty. Là où cette situation fait grincer aussi des dents c’est quand un joueur utilise ses mains ou ses bras pour essayer d’empêcher un but, il ne sera sanctionné que d’un carton jaune.
Et surtout la décision vient quand l’Euro 2016 et la Coupe du monde de football 2018 approchent.

Des questions se posent pour l’aboutissement de cette décision. Pourquoi, par exemple, ne pas réintégrer le coup franc pour les fautes qui ne sont pas assez grave pour écoper de double peine ?