jerome Cousinie Entraineur Fédéral Foot

Entraineur de foot un dur métier ?

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Entraineur de foot un dur métier ?

Et oui les joueurs ont le droit d’avoir des moments de moins bien et souvent physique mais parfois mentale tout comme les entraineurs de foot, qui eux aussi peuvent avoir des passages de méforme et souvent mentale. Cela suite à des défaites ou des choix tactique qui n’ont pas donnés les satisfactions escomptés. Malheureusement l’entraineur, lorsque qu’il se retrouve dans cette situation, il se sent seul et cela entraine parfois des démissions plus à tort qu’à raison !

Tableau Noir Schéma tactique Foot

Etre entraineur est-ce un long fleuve tranquille ?

La réponse est bien entendu non ! Amateur, professionnel, semi-pro, aucun entraineur ne peut dire que c’est un long fleuve tranquille. Mais dans ce cas comment avec la passion et la volonté peut-on continuer à vouloir appliquer sa patte d’entraineur.

Cela me fait dire en écrivant « sa patte d’entraineur » devons-nous copier un model ou bien devons-nous avoir nos convictions et faire avec jusqu’à la réussite ?

Sa propre Patte !

Pour ma part je dirais qu’être entraineur de foot c’est à 4000% sa patte et du début à la fin ! En effet, nous pouvons aimer un entraineur, apprécier son jeu offensif ou défensif mais dans aucun cas vous ne serez dans sa tête pour penser ou réfléchir ! Après si vous le souhaité et cela vous regarde, vous avez le droit de vous dire « s’il était à ma place il ferait… » Cela peut vous permettre de trouver de la confiance en vous…  Au niveau des professionnels cela est identique, même Zinédine Zidane n’entraînera pas comme Carlo Ancelotti, il aura peut-être et sans certitude des façons de faire qu’il aura découvert et appris avec M. ANCELOTTI mais avec sa propre vision et donc avec un certain degré de différence.

Au début, lorsque l’on passe sur la touche et que l’on parle dans le vestiaire pour la première fois on peut avoir une certaine pression et je pense, que chaque entraîneur de football qui débute, souhaite une victoire pour se mettre en confiance ! Cela est naturellement normal mais cela n’est pas toujours le cas, tout le monde na pas la chance du débutant, mais si nous décidons de devenir entraineur, j’estime que c’est que l’on estime avoir une vision du jeu avec des solutions qui permettrons d’être transmises à des joueurs en recherche d’amélioration et aussi pour amener une équipe vers le succès. En un mot nous avons nos propres connaissances, bonne ou non, elles sont là et au début c’est votre seule arme, à vous de construire autour et c’est là que le fleuve s’allonge et que le fleuve va être moins tranquille.

Vos connaissances, vont désormais être en confrontation avec les réalités et vous allez alors engrangé de l’expérience, et pas toujours que du positif mais l’expérience passe aussi par des déceptions et c’est peut-être celle-ci qui va faire que vous vous améliorez ou que vous resterez sur vos acquis… Pour ma part, je dis que dans les échecs il y a du positif pour s’améliorer mais là aussi une fois de plus cela est propre à la mentalité de chacun.

Cela suffit déjà à dire qu’entraineur n’est pas un long fleuve tranquille et cela à tout niveau avec des problèmes différents… Au bas de l’échelle il y a le problème d’adjoints, de délégués, de locomotion et j’en passe et en haut il y a des enjeux qui en cas d’échec peuvent mettre en péril des emplois par milliers… Une chose que j’ai appris et je fais un clin d’œil à LEROY André du Saint-Orens FC c’est qu’il faut se faire une carapace pour pouvoir être entraineur.

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L’autocritique…

Très rapidement après les débuts on en arrive à devoir faire une autocritique et ce n’est pas les points positives qui viennent à l’esprit mais les questions à consonances négative comme :

  • Est-ce que tu fais du bon boulot avec ce groupe ?
  • Est-ce tes joueurs comprennent ton travail et ton dévouement ?
  • Est-ce que tes entrainements et/ou ton programme améliore les qualités de chacun ?
  • Est-ce que tu joues dans un bon système, est-ce que tes consignes sont les bonnes… ?
  • Qui je ne dois remplacer, qui n’a plus sa place…?

Tant de questions qui annoncent quelques nuits blanches ou malheureusement des démissions !  Le problème ne vient pas des joueurs à chaque échec mais il peut venir de vous et il est alors primordial de se remettre en question et de passer par la case d’autocritique mais pas laisser ces questionnements négatifs en suspend. Il vous faut aller de l’avant et chercher les réponses et si vous pensez ainsi vous devez alors continuer d’être entraineur !

Le fait de trouver les réponses vont vous permettre plein de choses positives qui vont vous galvaniser !

  • Le groupe et les individualités s’améliorent
  • L’ambiance est meilleure
  • Vos propos gagnent en assurances
  • Les victoires se suivent

Mais cela n’arrive pas aussi vite que cela se lit !! Il faut en plus de la première victoire, se donner du temps, alors je vous invite à être patient, rester calme et être déterminé à réussir votre projet ou saison…. L’expression « Rome ne s’est pas fait en un jour » est je pense une expression idéale pour le métier entraineur !

A lire Carlo Ancelotti, il y a d’autre expressions qui collent idéalement à la peau d’entraineur tel que « le pire n’est jamais fini » ou « il n’y a pas de nuit si noire qui empêchera le soleil de se lever » et la seconde est bien mieux que la première… A vous de choisir pour votre futur sous la casquette d’entraineur de foot !

Sportivement foot-entrainements.fr

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